Vivant
Je suis né à Genève de parents fribourgeois, en 1956. Et depuis plus de 60 ans, je m’efforce de comprendre ce qui peut bien se cacher sous les mots « Je suis ».
Et c’est pas d’la tarte.
Ah si, il y tout de même une certitude : je me nomme Dominique Python.
Mais je ne suis pas le seul.
Travaillant
(mais ça, c’était avant !)
Après avoir été vendeur de : disques, partitions musicales, livres, instruments, téléphones mobiles, avec quelques incursions dans le glandage, les livraisons, le chômage, le massage, j’ai entamé la dernière ligne droite de ma vie professionnelle à la TSR (Télévision Suisse Romande), dans la gestion des supports d’archives films et vidéo. Puis j’y ai tenu le poste des Ventes Aux Particuliers, réalisant des recherches et des copies d’émissions sur DVD à la demande du public.
Alors que j’allais me renseigner sur les conditions financières d’une éventuelle retraite anticipée, celle qui était devenue la « RTS – Radio Télévision Suisse », m’a expliqué gentiment que c’était dur pour tout le monde et qu’il lui fallait urgemment faire des économies importantes en supprimant quelques prestations et en se séparant de quelques collaborateurs et trices.
En conséquence, je me suis retrouvé retraité à 60 ans ; et tu sais quoi ? J’aime ça ! Ça me laisse plus de temps pour continuer à découvrir qui je suis, qui tu es, et qu’est-ce qu’on peut faire ensemble pour que ça se passe bien.
Chantant
À 18 ans, je voulais devenir chanteur. J’écrivais des chansons et elles étaient plutôt appréciées. J’en ai même chanté deux à la radio, ce qui m’a valu les encouragements des professionnels qui participaient à l’émission.
Pour des raisons qu’il serait fastidieux de détailler ici, j’ai renoncé à ce projet à l’âge de 23 ans. Et comme un couillon, j’ai jeté le bébé avec l’eau du bain : puisque je n’ambitionnais plus d’en faire un métier, j’arrêtai d’écrire des chansons.
J’te jure.
Défoichuicon.
Mais bon.
La seule activité musicale que j’avais conservée était liée à ma foi chrétienne, qui était à l’époque très vivante : j’animais le groupe de chant d’une paroisse genevoise et y dirigeais l’assemblée dominicale en l’accompagnant à la guitare. J’ai abandonné cette activité lorsque j’ai cessé d’être croyant.
Bien des années plus tard, j’ai compris que c’était en chantant — plus particulièrement mes propres chansons — que j’avais vécu certaines des pages les plus vibrantes de ma vie. (Sur un plan individuel, donc ; pasque l’amitié, l’amour, la paternité, question vibrations, j’te dis pas !) J’ai donc décidé de me remettre à la chanson. Mais, pour des raisons que je n’ai pas fini de défricher et de déchiffrer, j’ai eu beaucoup de mal à me mobiliser pour retrouver cette vibration intérieure ; plus prosaïquement à « me sortir les pouces » et à prendre la plume et la guitare pour créer de nouvelles chansons. À présent que je suis à la retraite, ça revient, gentiment.
Bloguant
En 2009, j’ai eu envie de me mettre à écrire.
En fait, je l’avais déjà eu cette envie. J’avais même, vers 21 ans, commencé à écrire un bouquin sur la prière ! Mais bon. Ça n’est pas allé très loin, à part dans mes fantasmes (j’imaginais que ce livre serait un succès, bien sûr !). J’ai dû manuscrire une vingtaine de pages A4 que je n’ai malheureusement pas conservées.
Mais là, en 2009, l’idée était très différente. Je venais de me découvrir une envie de « philosopher », et c’est dans cet esprit que j’ai décidé de me lancer dans la tenue d’un blog. Cette démarche philosophique est relatée dans deux billets, parmi les premiers que j’ai publiés : Philosophie ? et Philosopher.
De fin 2013 à début 2017, j’ai publié régulièrement des billets sur le site cuk.ch, fondé par François Cuneo. Cela a été une expérience très enrichissante. J’y ai écrit d’abord sous le pseudonyme de TroncheDeSnake ; puis, en devenant rédacteur régulier, j’ai abandonné ce pseudo pour signer Dom’Python.
Ce site, fermé en est encore disponible à la consultation, ici.
Lorsque François a mis fin à cette aventure pour ouvrir son blog personnel, j’ai décidé d’élargir un peu les thématiques abordées dans le mien, ce qui m’a amené à en modifier le titre. J’ai repris celui que j’avais failli lui donner lors de sa création en 2009 et que j’avais écarté pour une raison que j’ai oubliée : le Blog à Dom.
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Voilà, en gros, mon parcours de vie.
Pour la suite, on verra.