J’aime marcher dans la nature.
Mais souvent, n’ayant pas (envie de prendre) le temps de sortir de ville, je me contente de marcher sur des axes bordés par la nature, comme les rives du Rhône, de l’Arve ou du lac, bordées de verdure.
À défaut de marcher « dans la nature », je me satisfais d’être « près de la nature ».
« Dans. »
« Près de. »
Pour pouvoir « la contempler »
Ben non.
C’est ça le problème.
En pensant ainsi, en choisissant ces mots, je manifeste un état d’esprit qui me tient en marge de la nature. Or, j’en fais partie. Pleinement. Naturellement.
C’est pourquoi, en respectant la nature, je me respecte moi-même.
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Dernièrement, cette pensée a tourné dans ma tête pendant une balade :
« Je ne me promène pas dans la nature, je suis la nature qui se promène en elle-même »
Je pourrais continuer ainsi :
Je suis la nature qui se respire.
Je suis la nature qui vibre en elle-même,
Je suis la nature qui naît, murit, vieillit, meurt et se renouvelle.
Je suis la nature qui s’organise en saveurs et textures multiples.
Je suis la nature qui souffre et se répare.
Je suis la nature qui exulte ou qui se repose.
Je suis la nature qui est, se cherche, tâtonne…
… mais pour l’instant, je suis la nature qui aligne de jolis mots sur un écran qui a été fabriqué à grand renfort de destruction d’elle-même, d’exploitation et de maladie…
Je suis la nature qui n’est pas sortie de l’auberge.
Jolie chute!:-)
Dis, c’est rigolo, j’ai essayé, pour voir, de lancer la correction par Antidote du commentaire.
Cela n’est pas possible non plus, pas plus que dans GraphComment.
Une raison de plus de ne pas revenir aux commentaires de base de WordPress.
Bon dimanche!
Merci François!
As-tu vu que WPMarmite a publié un article sur les extensions de commentaire? https://wpmarmite.com/plugin-commentaire-wordpress/
Je n’ai pas encore étudié en détail, mais il se peut que j’y trouve une piste intéressante